Bali, chapitre 2

Publié le par les nenettes

Gili Trawangan se résuma à cela: détente sur la plage ( massages, visionnages de films, parties de baP1070092ckgammon,...), orgies de cocktails de fruits frais, avec ou sans alcool selon l'heure du jour ou de la nuit, et de fruits de mer en tout genre, ivresses et parties de rigolades jusqu'au bout de la nuit. Tout cela dans un cadre paradisiaque, où les moteurs n'existent pas. Le moyen de transport le plus rapide étant la bonne vieille calèche!

Après quelques jours, un nouveau bateau nous emmena sur une nouvelle île: Nusa Lembongan. Plus difficile de faire la fête sur cette petite île familiale. Du coup, nous avons loué des vélos pour la journée afin d'explorer les alentours ainsi que Nusa Ceningan, une île voisine reliée par un petit pont de bois. Nous avons pu observer la culture d'algues qui occupe 80% de la population locale, visiter une maison sous terre creusée à la main P1070041pendant 30 ans par un seul homme et tout de même se relaxer sur quelques plages. Le dernier soir, nous avons tenté de retrouver le chef du village que la tante de Marion avait rencontré 30 ans auparavant. Nous étions chargées de lui passer le bonjour. Au cours de notre enquête, nous nous sommes aperçues que le flambeau avait déjà été passé plusieurs fois.

Retour à Bali pour une dernière semaine. Cette fois plus question de bungalows de luxe, de taxis ou de restaurants, nous avons décidé de voyager à la balinaise: chambres chez l'habitant, bémo (bus public) et warung (cantine locale) étaient au rendez-vous. Nous avons repassé une nuit à Ubud avant de prendre la route de Lovina, tout au Nord de l'île. Nous y avons passé 3 jours et enfin fait la connaissance de jeunes locaux qui nous ont beaucoup appris sur leur culture et leur mode de vie autour d'une bouteille d'arak (alcool de riz local). Aux alentours de Lovina, nous nous sommes délassées dansP1070132 des sources d'eau chaude et nous avons médité dans le seul temple bouddhiste de l'île. Avant de quitter la ville, nous nous sommes levées à 5 heure du matin pour aller petit déjeuner au milieu des dauphins sur un bateau de pêche. La traversée de l'île en bémo fût longue et périlleuse. Nous étions toujours les seules touristes à bord et les regards curieux se faisaient sentir dans les yeux des balinais qui, pour la plupart, ne parlaient pas anglais. Nous avons réussi tant bien que mal à rejoindre Balian Beach pour une dernière escale. Nous y avons passé une soirée et une matinée sur la plage de sable noir à observer les surfeurs.

Nous revoilà à Kuta, au milieu du brouhaha, des routes encombrées et des rues surpeuplées pour une dernière nuit endiablée. Prenant l'avion à 2 heure du matin la nuit suivante, nous décidons de rejoindre des amis rencontrés la veille pour une leçon de surf. Nous vîmes nos projets tomber à l'eau quand le distributeur nous refusa quelques roupies. En effet, sans que l'on ne s'en aperçoive, massages, cocktails, bungalows et plaisirs culinaires étaient venus à bout de nos précieuses économies. Nous avons dépensé ce qu'il restait de notre porte-monnaie pour les derniers repas et un transport jusqu'à l'aéroport.

Soulagée d'y être arrivées, nous tombèrent des nues en réalisant que nous devions payer 150 000 rp (15$) chacune pour quitter le territoire. Nous avions beau essayer, pas moyen de négocier! Nous commencions à sentir une certaine angoisse nous envahir quand un charmant japonais fit son apparition. Il nous offrit grâcieusement les 300 000 rp nécessaires, nous expliquant "qu'il n'en aurait pas l'utilité dans son pays". Notre sauveur remercié, nous embarquâmes dans l'avions ne pensant qu'à une seule chose: comment rejoindre P1070157Darwin depuis l'aéroport une fois en Australie.

De retour au pays des kangourous, notre premier loisir fût d'admirer le lever de soleil depuis le premier banc trouvé à la sortie de l'aéroport. Nous avons poireauté un moment dans l'espoir de trouver une navette gratuite ou qu'un ami bien attentionné se souvienne de notre date de retour. Nous commencions à envisager une séance d'autostop, lorsqu'un chauffeur de taxi australo-italien nous aborda pour un petit bavardage. Le second miracle se réalisa quand une jeune femme paya une course jusqu'en ville pour faire livrer une valise. Il nous invita à profiter du voyage. Nous avons retrouvé Goldie dans l'état où nous l'avions laissée. Comme notre banque nous accorda 20$ de découvert, nous avons pu sortir Goldie de son parking sous-terrain, classer cette histoire au rang de simple péripétie et se remmettre au boulot.

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